L’écho s’apparente au sentiment d’entendre sa propre pensée avant, pendant ou après l’avoir formulée. Les Oeuvres de Nathalie Auzépy nous invitent ici à une « Réflexion Méta-Physique » du soi et de notre « Sphère », questionnant son existence cosmo-poétique et d’écho-responsabilité, tel un désir et une vibration du vivant qui par un obstacle le répercute, le transforme de façon imperceptible et le renvoie à son essence/centre, par le vide l’amplifie : le soi répété – L’onde ainsi réfléchie et réfléchit I Écho multiple.
Les échæa ont été utilisés en « tenant dûment compte des lois de la physique et de l’harmonie», on peut se demander si ces vaisseaux servaient à amplifier ou amortir.
L’artiste nous invite donc ici à traverser plusieurs membranes de ce phénomène. Ainsi, ces Echoes vivants photographiques intérieurs et extérieurs sont abordés en positif et négatif dont le sens premier sert la forme et l’harmonie.
Tout est nombre, tout se résume en vibrations, que ce soient les formes, les pensées, les couleurs, tout émet une vibration. Les pythagoriciens ont eu une connaissance empirique de
trois solides : le tétraèdre (la pyramide), l’hexaèdre (le cube), le dodécaèdre (douze faces).
Nathalie Auzépy aborde ce lien Echoes-Vibratoire ici également de façon « solide » au travers de son Dodécaèdre platonique : « Le dodécaèdre – Ether » est un tout, une unité fédératrice et symbolique des multitudes.